PARCOURS
Du
soleil, un ruban d’asphalte qui s’étire à l’infini, un paysage aride
qui ne tolère que les cactus, un trafic automobile quasi nul, des
bivouacs sous un ciel constellé d’étoiles… Nous n’avons pas aimé
la Basse Californie, nous l’avons adoré !
Nous
suivons durant 1500 kilomètres l’unique route qui évolue dans des
paysages d’une grande beauté où le calme, les grands espaces et
la pureté de l’air forment un cocktail délicieux. Nous nous sentons
aux anges dans cet endroit de “bout du monde” qui s’enfonce plein
sud dans l’océan pacifique et la mer de Cortez.
Trouver
un bivouac en “Baja California” n’est pas très difficile. Il suffit
de suivre un chemin ou une piste sur plusieurs kilomètres pour se
retrouver dans un véritable jardin de cactus.
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Un
ruban qui se déroule à l´infini
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La
recherche du Bivouac
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Nous
plantons souvent la tente au pied d’un immense “cardon” pour profiter
de son ombre. Le camp installé, nous partons à la chasse aux “pitallas”,
fruits d’un cactus dont le goût s'apparente à celui d’une pastèque
acidulée. Les enfants en raffolent ! Ils sont également intrigués
par toutes ces épines qu’ils touchent du bout des doigts en criant
“ouille !”.
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Bivouac
dans un jardin de cactus
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Les
épines intriguent
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Vient
l’heure du repas. Généralement pâtes avec corned beef dans les grands
jours et “pitallas” en guise de dessert. Les enfants endormis, nous
faisons une toilette sommaire et récupérons l’eau pour laver la
vaisselle. Notre autonomie limitée rend chaque goutte précieuse
!
Nous découvrons avec étonnement la
ville de Santa Rosalia qui fut créée en 1885 par des Français. A
l’origine, une concession donnée par le gouvernement mexicain à“la
compagnie du Boléo”, pour exploiter la plus importante mine de cuivre
de l’époque. Il reste des fastes de cette époque un musée et une
église dessinée par Gustave Eiffel. Elle fut transportée en kit
jusqu’ici après l’exposition universelle de Paris.
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Eglise
de G. Eiffel
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Train
de la ´compagnie du Boleo´
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A
“bahia Conception”, la température de la mer devient plus agréable.
Notre rythme ralentit d un coup pour profiter des nombreuses plages
de sable blanc. Les enfants s’en donnent à coeur joie dans cet environnement
où tout est jeux et amusements. Fabien part souvent le matin avec
les pécheurs ce qui nous permet de manger de délicieuses grillades
de poisson !
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Journée
jeux
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Désert,
cactus, plage
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Une
halte dans une maternelle d’un petit village nous fait sympathiser
avec Anna, la maîtresse. Elle et sa famille, ne nous laissent repartir
qu’après deux jours d’un accueil inoubliable. Les lumières de la
ville de La Paz, terme de notre étape en Basse Californie, scintillent
au loin. Nous admirons une dernière fois la silhouette imposante
des cactus “cardon” se découpant dans un ciel constellé d’étoiles.
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Avant
goût d’école avec Anna
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Accueil
inoubliable
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A
notre arrivée dans la ville de La Paz, des centaines de voitures
sont alignées sur la route. Une foule nous salue, nous siffle, nous
acclame, nous applaudie ! Est-ce un comite d´accueil ? Non, il s’agit
de la “Baja 1000", un rallye dont le parcours Ensenada-La Paz
est accompli en 17 heures ! Nous avons réalisé la même distance
en un peu moins de 2 mois !
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Il
s´agit d´avoir la ligne pour le mariage !
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Pitallas
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Apres
avoir traversé la mer de Cortez en ferry, notre rythme s´accélère
brutalement. Nous rejoignons après plus de 45 heures de bus le Guatemala
et apercevons avec une certaine émotion les reflets miroitants du
lac Atitlan.
Un
petit studio loué dans les environs de la principale ville du lac,
nous fait redécouvrir l’immense confort que procure un toit, un
robinet d’eau et l’électricité. Cette pause de 3 mois tombe a pic
pour recharger les batteries, organiser notre mariage et réfléchir
á la suite du voyage…
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Reflets
miroitants du lac Atitlan
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Notre
studio
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LES
ENFANTS
Dans
la vie il y a des cactus… aie aie aie …. Ouille ouille ouille !
La
découverte d’une région qui regroupe á elle seule plus de 95 % des
espèces de cactus connues dans le monde ne s’est pas faite sans
douleur pour nos deux globe-trotters ! A la chute incontrôlée qui
fait terminer le postérieur sur un tapis d’épines il convient d’ajouter
les éraflures multiples aux jambes et aux bras. Nous épuisons notre
stock de “cicatryl”.
Léa
réalise des progrès importants dans l’apprentissage des chiffres
et des lettres. Elle reconnaît sans trop de difficulté les 10 premiers
chiffres de l’algèbre et commence à identifier plusieurs lettres
de l’alphabet sur les panneaux de circulation. Elle joue souvent
á la grande maman avec Yanis et lui montre comment tracer les lettres
qui composent son prénom.
Par
une nuit sans lune, elle repère son premier satellite et est très
fière de le montrer à ses parents !
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Jeux
d’éveil
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L’apprentissage
de l’alphabet
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Yanis
notre ”petit prince” en herbe continue d’affirmer son caractère.
Son désir de vouloir tout faire par lui-même est toujours aussi
vivace. Pour se défendre, il utilise une technique bien connue des
enfants de 2 ans : il mord ! Sa soeur est la principale victime
mais aussi ses parents qui découvrent avec beaucoup de soulagement
les vertus de l’arnican !
Stimulé
par Léa, il s’amuse à reconnaître les lettres sur les panneaux.
Le H comme hélicoptère est sa lettre favorite. Le père Noël est
aussi passé au Guatemala. Il dépose un matin deux petits vélos d’occasions
équipés de roulettes. Réveil en fanfare, cris de joies … Léa et
Yanis peuvent enfin faire du vélo comme maman et papa !
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Merci
papa noël !
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BONNE ANNEE A TOUS
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